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Artiste : Benoit Queroix
Titre : C T Enfant La
C’est l’histoire d’un enfant qui monte dans sa chambre un soir
C’est l’histoire de sa sƓur en pleure qui suit son frùre un soir
Ils voulaient que le matin arrive

arrive vite
et se percer les tympans pour ne plus entendre
Ils entendaient
Ils voulaient que la nuit passe et essuyer les larme de maman pour la défendre
Ils ne la défendaient
Il ne voulait pas que le jour se fasse pour voir les traces de haine de maman sans défense
Qui amochée se cachait dans le noir de ses cols roulés en laine pour masquer ces contre-sens
Il bouchait les oreilles de sa petite sƓur innocente pour ne pas comprendre
Il lui mettait ses écouteurs et de la musique tendre pour désapprendre
Pour désapprendre,
Les cris d’papas la nuit
Sa maman qui gémit
Le bruit sourd du dĂ©cor de la maison qui s’casse,

par terre
Les coups d’foudre sans raison qui tabasse,
de son pĂšre
Les portes ouvertes qui claquent en coin,
sur sa mĂšre
AprĂšs l’orage et les Ă©tincelles
Son corps était marquée
Comme un arc en ciel
Mais la musique ne suffisait pas
Elle ne peut rien faire contre ça
Pourtant il appuyait fort sur son casque
Un son est un son
Sa maman elle ne portait pas de casque
Un coup est un coup
Elle transpirait comme elle respirait de honte et dégout
Et puis il y avait des blancs entre toute les chansons

Ou il entendait les bleus sur maman sans modération
Ou il sentait le regard noir de Papa sans considération
Les tremblements de sa sƓur dans sa respiration
Parfois il descendait pour crier « arrĂȘtes »
Parfois il se prenait un d’ses coups bas
Puis remontait pour le verso de la cassette
Puis son pĂšre faisait la face B sans pincette
Il n’osait pas regarder sa mùre pleurer
Elle lui disait qu’elle Ă©tait
maquillée
Elle s’enfermait dans cette piùce
Estampillée
Il a souvent cru que c’était ça
la normalité
Elle a souvent dit que c’était ça
D’tomber d’l’escalier

Sur la moquette était un privilÚge
Car le carrelage ne la protĂšge
Pour c’t’enfant là
Ca ne s’oublie pas
Il ne le savait pas
Mais ça raisonne encore
Quand il s’endort
Ces bruits assourdissants
Ces cris étourdissants
Quand ces yeux se plissent aux volontaire

Et dans le regard froissés de sa mÚre
Ces marques sans les paillettes
Ce calme avant la tempĂȘte
Ces pleurs aprùs l’ouragan
Ce pùre qui n’prenait pas d’gants
Pour un oui ou pour un nan
Pour c’t’enfant là

Ca ne s’oublie pas
Il ne le savait pas
Mais ça raisonne encore
Quand il s’endort
Les mains battantes de Papa en cadence une fois par mois
Les mains courantes de maman en silence qui n’osait pas
C’était souvent ces dimanches soir ou n’importe quand
Ca commençait par quelques mots blessants et vexants
Le marchand d’sable ne passait pas ces soirs là
Le faiseur de fables n’inventait pas ces histoire là
l’histoire d’une femme pris pour son dĂ©fouloir

l’histoire d’un homme qui frappe au beurre noir
Maman est tombĂ©e sur le charme d’un prince charmant
Puis ses larmes ont coulées à chaque grincement de dents
Le prince s’est transformĂ© en monstre
Celui qui n’existe pas dans les contes
Le charme s’est transformĂ© en sale rengaine
Celle qui n’existe pas dans les sĂ©ries amĂ©ricaines
Le silence de maman épongeait sa souffrance
Les excuses de papa enfonçait son indifférence
Peu Ă  peu
Les remords de maman la rabaissait
Ă  petit feu
Les menaces de mort de papa l’achevait
Sans aveux

Elle en garde les stigmates Ă  jamais
Les tñches sales sur les draps s’effacent
Les chagrins des mots restent sur l’chevet
Elle garde la tĂȘte haute en surface
Cette maman-là a perdu la saveur de l’amour
Elle est forte aimante mais n’aimera plus à son tour
C’t’enfant là est devenu un homme
Il connait dĂ©jĂ  la couleur d’un hĂ©matome
Il sait qu’il ne sera pas ce Papa là
C’t’enfant là est devenu grand frùre
Il connait déjà cette musique, son goût amÚre
Il sait que sa femme ne sera pas cette maman lĂ 
C’t’enfant-là n’oubliera pas
Je n’ai pas eu besoin de compter ces mamans-là chaque jour,
J’ai simplement Ă©cris ça pour vous conter c’histoire lĂ  sans dĂ©tour,

Pour que ces Mamans-lĂ  monte la voix
Vous n’ĂȘtes pas seules on est lĂ 
Pour que ces Papas-là soient aux mains d’la loi
Et qu’ils s’aillent se faire pffffffffffffffffffffff
Pour que la loi prenne enfin conscience
De ces Ăąmes brisĂ©es dans l’indiffĂ©rence
Pour que ces enfants-lĂ  garde la foi
En la bienveillance,
En la vie,
En l’amour aussi,