Des femmes, t’en es revenu, t’en as soupé Et dans les rues, tu t’es vautré comme un lézard, Zarathoustra Comme un Jésus mais sans papa Tu l’as bien cherché, tu l’as bien cherché, tu l’as bien cherché, bien cherché
Dans les pamphlets, sous les collines, dans les temples et dans la cyprine Dans le cosmos, dans les abysses, et dans Patmos et dans ta pisse Tu l’as bien cherché, tu l’as bien cherché, tu l’as bien cherché, bien cherché mais
La Vérité… Tu la connais
Mais comme t’avais peur, tu lui as fait voir cent fois ton majeur dans le noir Et ce refrain au ciel désert : Suis-je le gardien de mon frère ? Tu t’es défoncé à la D, la C, tu t’es enfoncé, enfoncé…
Et maintenant que tu n’as plus que du vent à perte de vue
Que le noeud coulant ou la danse, pour tuer le temps, le silence T’es bien avancé, t’es bien avancé, t’es bien avancé, avancé mais
La Vérité… Tu la connais
C’est l’océan et c’est la rose C’est le Bataclan qui explose C’est le Midi, c’est le Mystère C’est ta femme qui jouit, C’est la guerre
Laisse toi aller, laisse toi aimer, laisse toi aller, aller…