Tâ˛as toujours la main d´ssus ton cell ta graine ou ta bouteille Fais pareil, pis on monnaye, ah pis aweille, fais ton affaire Ă chaque seconde tu manques dâ˛air, tu te d´mandes de quoi j´ai dâ˛lâ˛air
J´aurais beau tâ˛en faire accroire, mais ton miroir Ă quoi qui t´sert Toute toute toute a lâ˛air si simple Tout l´monde court Ă en perdre haleine Sauf qui peut! Ă deux câ˛est mieux, si c´est pas toi ça va ĂŞtre eux Blanc ou noir on veut savoir, Donald Duck call les bĹufs Malade ben raide, besoin d´un remède, un 5Ă 7, un call de Dieu? Jâ˛pensais jamais mâ˛rendre si bas Là ça peut pas faire que d´aller mieux Une question dâ˛mĂŞme, (as)-tu une place pour moi Mais j´voudrais pas faire mon tĂŠteux Soyez Ă lâ˛aise, mesdames, messieurs on va se faire un beau colleux Que´que chose quâ˛m´dit, que y´est midi
Pis quâ˛jâ˛ai affaire Ă faire mon lit Me lever l´cul, le doigt qui pue, arrĂŞter dâ˛scorer dans mon propre but Pis m´en dĂŠfaire, pis penses-y pus Pis toutes les livres jâ˛les ai toutes lus J´ai parcouru toutes les menus, baissĂŠ les bras, criĂŠ hourra ChantĂŠ tout bas, pis tu peux mâ˛croire que J´m´ennuie dâ˛faire lâ˛amour au soleil Besoin d´air! Sans-façon, jâ˛dis oui, oui, oui, autant qu´jâ˛dis non C´est pas clair, mon affaire Veux-tu quâ˛j´essaye une autre brassière? Ăa peut ĂŞtre ça si tu prĂŠfères On va arriver en r´tard au souper dâ˛ta mère Câ˛pas poli mais j´commence Ă y croire Viens-tu ici ou jâ˛m´en viens tâ˛voir? Pis encore tes mains partout veux-tu qu´on sâ˛couche?
Qu´on reste debout? Rien de plus gossant que ces osties-lĂ Qui parlent ben fort bandent tout mou Dis-moi donc Ă quoi ça rime Ă chaque coin d´rue tu râ˛gardes les signes Quâ˛est-ce tu fais lĂ mon beau garçon? L´ocytocine me donne bonne mine Jâ˛avais oubliĂŠ d´en prendre un peu pour moi Cenosillicaphobie Sua pâ˛tite ardoise y ĂŠtait ĂŠcrit Les animaux qui vivent la nuit passent ben du temps le jour dans l´lit Fak le motton au fond dâ˛la gorge Est-ce qu´on dĂŠtruit autant qu´on forge Un monde meilleur mais sans saveur, pis on avance la peur au cĹur Un pas devant lâ˛autre ou ben on râ˛cule? C´est qui lâ˛colisse qui pète ma bulle?
La semaine Ă ĂŞtre chaud comme un pâtĂŠ ça affecte ma rĂŠgularitĂŠ Pis mes totons Ă l´IPA Câ˛t´assez! Quand on scrute ces textes, on peut comprendre quâ˛y en a qu´ça vexe Fak ton eau sale pis ton pain sec tu sais comme moi oussĂŠ t´les mettre Mais câ˛est au pied pis Ă la lettre Y faut reconnaĂŽtre quâ˛est meilleure frette Dis-moi j´ai tu dâ˛l´air dâ˛un ascète La crĂŞpe flambĂŠe dans mon assiette? DrĂ´le de tempĂŞte quand t´ouvres la fâ˛nĂŞtre Le calme plat, repos d´la bĂŞte La digue a´cède, y dâ˛mande de lâ˛aide Faut tu t´dĂŠmerdes dans lâ˛fond d´ton bled Tâ˛aimerais ça qu´le monde remarque Qui manque une rame dans lâ˛fond d´ta barque
Veux-tu ben m´dire câ˛que ça reflète? Y a comme une tite odeur de pet Qui ressort souvent dans les manchettes Le meurtre du noir qui se rĂŠpète Le flic tout blanc tire la gâchette, crisse le feu, on brĂťle des pneus La vie est laide, enfonce le pieu, cuillère en or ou mauvais sort Couleur de peau choix du ghetto, le mĂŠchant loup qui mange lâ˛agneau Dans toute c´quâ˛on fait, du beau du laid Dis-toi qu´la grosse fait pas exprès, pis lâ˛gars lĂ -bas y court après Le plus sinistres des animaux, baiser aux lèvres on se fait la peau Vire de bord on s´tire dans lâ˛dos Crime d´honneur y tue sa soeur J´arrĂŞte ici pour lâ˛heure passe ça mâ˛ĂŠcoeure
Cenosillicaphobie Sua p´tite ardoise y ĂŠtait ĂŠcrit Les animaux qui vivent la nuit passent ben du temps le jour dans lâ˛lit Y passe toujours du coq Ă l´âne Rien quâ˛un p´tit verre pour mâ˛dĂŠlier la langue Les bombes tombent Ă chaque secondes tout l´monde abonde Ă la ronde On tapote tout seul Ă l´ombre derrière lâ˛ĂŠcran ça dâ˛vient prenant Tous les idiots sont rĂŠunis, caressent le chat, glissent la souris Faut nourrir les pauvres d´esprit, le nouveau dieu yâ˛a d´lâ˛appĂŠtit Pour tout c´quâ˛y est sale qui brise des vies Tous les ĂŠgos nagent dans l´eau Sul bord d´descendre dâ˛son crucifix
Pis faire de lâ˛ordre dans toutes nos vies Fak on post pis on publie du beau du vrai du faux du laid Nos jalousies nous pompent l´ennui la belle lubie qui lubrifie Au doux son du cliquetis le samedi soir passe tâ˛as pas d´vie Dur dâ˛la feuille ça s´voit Ă lâ˛Ĺil On est Ă veille d´atteindre le seuil Comme le petit proverbe chinois qu´on connaĂŽt tous sul bout des doigts Jâ˛y pense en thĂŠrapie pis au criss de texte jâ˛radote ici Cenosillicaphobie Sua p´tite ardoise y ĂŠtait ĂŠcrit Les animaux qui vivent la nuit passent ben du temps le jour dans lâ˛lit