Très loin, très loin d´ici, il existe une zone Où on garde en secret l´après-midi des faunes Là où les souvenirs à jamais emmurés Ont des histoires d´amour toujours inachevées Et jamais abouties comme sont les conquêtes
Les chevaux ruisselants juste avant la défaite Quand le seigneur de guerre reconnaissant les siens Sous les masques de fer se penche Et ne dit rien
Et chaque nuit Les villes brûlent Les villes brûlent
Ma compagne de feu, as-tu connu ces hommes? Ces hommes du refus au loin des compromis Que l´argent corrompu n´a jamais assagis Ceux qui tiennent leur clan en dehors de la norme Chiens de guerre qui fermez les portes des cellules Il reste pour les loups ce battement de coeur Ce tempo de survie venu des profondeurs
Cette rage de vivre rivée sous la férule
Et chaque nuit Les villes brûlent Les villes brûlent
Ne prenez pas les aigles pour de blancs albatros Au cas où le destin confierait au hasard La fin du millénaire et des ordres bâtards Chiens de garde, en passant, surveillez bien votre os
Très loin, très loin d´ici, il existe une zone Aux frontières du réel près des grands trous d´ozone Là où le ciel est rouge et la nuit infinie Il existe une zone très loin, très loin d´ici