Quand je te vois passer, ma belle indépendante Au son de la musique qui se joue des bas-fonds Suspendant ta démarche voluptueuse et lente Pour promener l´ennui de ton regard profond Je t´attends comme un fauve, ma tigresse d´alcôve
Dans le jeu de miroirs de tes sous-entendus Je n´ai que la mémoire d´un triangle entrevu
Attention ! La passion Se nourrit d´obsessions N´oublie pas l´obsession N´admet que l´apparence Ton imagination Carbure à des pulsions Dont jamais la raison Ne connaît l´existence
Je sais qu´il est des yeux des plus mélancoliques Qui ne recèlent point de secrets sulfureux Des écrins sans diamants, des rythmes sans musique Plus vides et plus profonds que l´absence de feu
Je t´attends comme un fauve, ma tigresse d´alcôve Dans le jeu de miroirs d´un triangle entrevu Je n´ai que la mémoire de tes sous-entendus
Attention ! La passion Se nourrit d´obsessions N´oublie pas l´obsession N´admet que l´apparence Ton imagination Carbure à des pulsions Dont jamais la raison Ne connaît l´existence
Quand je te vois danser, magnifique indolente Les hanches insolentes et la crinière mouillée Je me dis qu´il suffit que tu sois l´apparence Pour faire monter en moi quelques grandes marées
Qu´importe ton absence et ton indifférence Tu n´es qu´un simulacre et j´adore ta beauté