Je cherchais quelques rimes quand elle m´est apparue Cette beauté qui signe princesse de la rue Élégante, exotique, sortie des « Fleurs du mal »
Des fumées baudelairiennes un amour marginal Juste derrière l´épaule un tatouage digne Malheur à qui me frôle je suis comme suis Je suis comme je suis plaisir à qui me prend Et dans ce jeu de rôle, je te veux maintenant
L´été était nu sur la plage et cet amour sauvage Profondément marqué Marqué par un été torride
Septembre semble vide Vide et désespéré
Un été sans sommeil jusquà la déchirure Le ciel noir et la mer à jamais confondus Je pourrai dessiner toute ta chevelure Papillons bleus et noirs de tes mèches tordues
Mais la foudre est tombée et j´en garde la brûlure Et ce poignard de nacre dans la plaie qui me tue Tes lèvres entrouvertes épuisent cette blessure Où l´amour et la mort se mêlent "soniador"
L´été était nu sur la plage et cet amour sauvage Profondément marqué Marqué par un été torride Septembre semble vide Vide et désespéré
Je suis comme je suis malheur à qui me prend Malheur à qui me frôle attention si je mens Où l´amour et la mort se mêlent "soniador"