Allongé, les yeux grands ouverts A l´hopital de Vallegrande Chemise déchirée en plein air Des tueurs aux tueurs ressemblent Sur la photo, il posa mort
Mais on le voit bien dépassé, par l´aigle qu´ils ont accroché Qui les ignore... A côté il y a une école, où des gamins apprennent à lire Posé là, un journal de bord, où tu n´a pas le temps d´écrire Un nom de celui qui trahit, le 7 octobre en Bolivie Près de ce mort si jeune encore, Qui les ignore... En octobre, 67´ dans la Sierra Ernesto CHE GUEVARA, a prit son indépendance En octobre, 67´ dans la Sierra Ernesto CHE GUEVARA,
Quelle solitude quelle errance Quelle solitude, quelle errance... Sur la photo originale, y´a quelqu´un d´autre et un palmier Mais la légende recadrée, garde l´étoile bien au centre A Vallegrande, les yeux ouverts la révolte s´est fait la paire, Avec ce mort si jeune encore Qui nous ignore... Quatre balles, les poumons percés Dans le labyrinthe d´Orphée Cet insomniaque pulmonaire, à toujours cet air inspiré On dort si bien avec la mort, les marchands ont canonisés Ce romantique si jeune encore Qui les ignore...
En octobre, 67´ dans la Sierra Ernesto CHE GUEVARA, a prit son indépendance En octobre, 67´ dans la Sierra Ernesto CHE GUEVARA, Quelle solitude quelle errance Quelle solitude, quelle errance...