Je l´avais déjà dit, j´ t´avais dans la peau- comme une maladie-un coup de couteau. Comme un repenti qui se cache et se trouve bien seul assis sur son cercueil. C´est la mort qui vient - L´amour qui s´enfuit - le bonheur ça fait pas crédit.
Tu l´as déjà dit : fait pas de grand mot quand tout est fini c´est un mot de trop. Comme un affranchi qui s´arrache et ce méfie de tout- qui tiendra jusqu´au bout ? C´est moi qui m´en vais ou c´est toi qui part mon amour- le bonheur, c´est toujours trop tard.
Si c´étais la vie qui jouait du poignard avec ma folie- je crois plus au hasard. Avec ma douleur relâchée dans la ville - alors mes seigneurs, personne n´est tranquille. Oh ma belle, encore un verre d´alcool et je vais fusiller le destin de plein vol.
Ils l´ont déjà dit, la passion dévore et qu´au fond d´un puits je vais jeter ton corps. Je pousserai dessus le sable et les galets de la plage pour cacher ton visage- oublier ton corps
derrière les barreaux - le bonheur ça fait pas de cadeau.
Je vais compter les heures- les jours-les mois et surtout les nuits passées dans le froid. Dessiner tes yeux en milliers d´exemplaires- mon amour- au fond de ma ratière. C´est la mort qui vient quand le rêve est fini - le malheur sa n´a pas de prix.
Si c´était la mort qui me voulait trop tôt - elle est bien pressée pour jouer de la faux. Veut me faire payer mon amour indocile. Alors la joueuse on n´est pas tranquille ? J´attends enroulé dans mes chaines et d´un seul, coup d´un seul, allez fini ma peine.