J´aime, 0 pâle beauté, tes sourcils surbaissés D´où semblent couler des ténèbres Tes yeux, quoique très noirs, m´inspirent des pensées Qui ne sont pas du tout funèbres
Tes yeux, qui sont d´accord avec tes noirs cheveux Avec ta crinière élastique Tes yeux, languissamment me disent: Si tu veux Amant de la muse plastique Suivre l´espoir qu´en lui nous avons excité Et tous les goûts que tu professes Tu pourras constater notre véracité Depuis le nombril jusqu´aux fesses
Tu trouveras au bout de deux beaux seins bien lourds Deux larges médailles de bronze Sous un ventre uni, doux comme du velours Bistré comme la peau d´un bonze Une épaisse toison qui, vraiment, est la sur De cette énorme chevelure Souple et frisée, et qui t´égale en épaisseur