Le vent pousse d´un coup les portes du désert Quand ses guerriers mongols brûlent les caravanes Le vent sculpte les dunes et change les frontières
Déchirant les burkas des princesses nomades
Le chant profond des romantiques Échevelé des anarchistes Le vent qui hurle solitaire Force le gris dans tes yeux verts
En chevauchant debout sur des pur-sang arabes Rugissant dans la nuit, cauchemar des marins Tu t´amuses à bercer les palmes du matin Innocent tout à coup, miracle des tornades
Le chant profond des romantiques Échevelé des anarchistes Le vent qui hurle solitaire Force le gris dans tes yeux verts
La rage crucifiée sur la rose des vents
Toi qui ris de la pluie et te fous de l´amour Le fauve d´Amazonie fait patte de velours Calme plat, invisible, persécuteur du temps
Le chant profond des romantiques Échevelé des anarchistes Le vent qui hurle solitaire Force le gris dans tes yeux verts