Un soir, à La Havane, Un tout petit négro Jouait, dans sa cabane, Du banjo ! Au son de la musique Il fredonnait sans bruit, Un air mélancolique Du pays ! Chanson d´amour dont l´écho, là-bas, Montait vers les grands mimosas Ah ! Un soir, à La Havane, Un tout petit négro Jouait dans sa cabane, Du banjo
1. Or, pour Paris, pour la France, Un jour le négro partit
Il eut très vite une vogue immense Comme chanteur dans les boîtes de nuit ! Mais ni l´argent ni la gloire Rien ne pouvait effacer De ses rêves et de sa mémoire La douce image du passé
REFRAIN
Un soir, à La Havane, Un tout petit négro Jouant, dans sa cabane Du banjo ! Au son de la musique, Il fredonnait chez lui Les airs mélancoliques Du pays ! Chansons d´amour dont l´écho, là-bas,
Montait vers les grands mimosas Ah ! Un soir, à La Havane, Un tout petit négro Jouait, dans sa cabane, Du banjo !
2. Des Parisiennes très belles Furent à lui, par plaisir ! Mais un jour, hélas ! l´une d´entre elles Se divertit à le faire souffrir ! Cette cruelle maîtresse L´ayant quitté, torturé, Il ne songea plus, dans sa détresse, Qu´à fuir au loin, désespéré !
REFRAIN
Un soir, à La Havane, Le tout petit négro Revint dans sa cabane, Le coeur gros ! Mais chagrins et tristesse Se sont vite envolés ! Il s´est, près d´un´ négresse, Consolé ! Duo d´amour dont l´écho, là-bas, Montait vers les grands mimosas Ah ! Un soir, à La Havane, Un ménag´ de négros Jouait, dans sa cabane, Du banjo !
Variante pour le Dernier Refrain
(Version Dramatique)
Un soir, à La Havane, Le tout petit négro Revint dans sa cabane, Le coeur gros ! Il prit-chanson dernière ! Son banjo, tristement, Puis s´étendit par terre, En pleurant ! Sanglot d´amour dont l´écho, là-bas, Montait vers les grands mimosas Ah ! Car c´est dans sa cabane Qu´il voulait revenir, Un soir, à La Havane, Pour mourir !