À flanc de coteaux l´on voit dormir Ali et Maria, Se dit : ils ont trop marché Se dit : on ne s´étonne pas de les voir ainsi. Dormir Ali et Maria au coeur flottant des nuées, À peine vêtus voilà ce que l´on voit.
À flanc de coteaux l´on voit dormir Ali et Maria, Se dit : mais quelle folie les fit aller si haut sans répit Se dit : on ne s´étonne pas de les voir ainsi. Dormir Ali et Maria au coeur flottant des nuées, À peine vêtus voilà ce que l´on voit. Ah… on voit… Ali et Maria, Se dit : on ne pensait pas, Se dit : on n´aurait pas dit Se dit : qu´il a les mains sur ses hanches, Que sous leur poids tout l´astre penche, Se dit : qu´elle a les yeux dans les siens, Se dit : quelle folie ! Se dit : on ne s´étonne pas de les voir ainsi. Dormir Ali et Maria au coeur flottant des nuées, aux cieux leurs saillantes hanches Sous leur seul poids tout l´astre penche.