Arrive, arrive, comme du fond d´un couloir Surgit d´un sommeil blanc d´ivoire La pierre de ta présence Elle brille, elle brille et son rayonnement est insatiable
Et j´ai bien peur d´y voir des creusets, des cratères et les coulées de lave de l´histoire
Je ne connais pas de lois qui pourraient m´éloigner de toi Et la nuit, le silence sur le confiteor, mais Je n´ai pas vraiment le choix d´ignorer ce je ne sais quoi qui luit d´un éclat entre l´anthracite et l´or
Dérobée à toi-même, tu sais, tu t´es comme volatilisée Tu manques à la terre-même, caboche Et le sol trop brûlé implore le ciel ingrat pour qu´il vienne l´irriguer Je savais que des flammes immenses sortaient de ton âme incendiée Et que ton ombre solitaire s´allongeait du paradis à l´enfer
Je ne connais pas de lois qui pourraient m´éloigner de toi Et la nuit le silence sur le confiteor, mais Je n´ai pas vraiment le choix d´ignorer ce je ne sais quoi qui luit d´un éclat entre l´anthracite et l´or
Arrive, arrive si tes visites se font rares Elles durent de plus en plus tard dans des alcôves de plume Et de foudre, tu peux toujours venir Viens, viens voir d´ici Moi je n´ai rien dans les mains que des fleurs de cavale, que de spleen Oh c´est loin d´être idéal Allez, allez Hallelujah, même si moi, j´dirais pas comme ça