Délaisser les amis Passer toute la nuit dans le labo avec Oli Ramener le Hip-Hop à la vie On a mis juste les rimes et les accords Et on a pas changé le monde, non, pas encore
J´annule la trêve et puis je pars à l´attaque Mon pote m´a dit : "Tu vis ton rêve pendant qu´je taffe à la fac Donc j´en ai rien à foutre que tu t´plaignes faut qu´t´intègres Ici, on aimerait tous avoir tes problèmes" Il a raison, mais dans l´fond, c´est pas si facile La pression et toutes ces nouvelles choses qui m´arrivent Avec Oli, on s´est dit que jamais on céderait J´veux que celui qui écoute ce son sache que c´est vrai Ouais j´veux qu´il sache tout ce que j´ai au fond des tripes Que j´écris c´que je crie, que je vis c´que je rappe Que je taffe avec envie même si parfois je titube
Que je gratte toute la nuit pour qu´mon soleil brille plus Le désert, à marcher des heures et des heures Et on s´arrêtera pas tant qu´on sera pas les meilleurs C´est que le début, on continue le tournois On sera jamais à la mode, donc on sera toujours là Les pros d´mon milieu sont des menteurs, crois pas qu´ils nous ressemblent Ils oublient qu´la musique ça s´calcule pas, non, ça s´ressent Donc allez vous faire foutre, vous et tous vos collègues, Ma vraie victoire c´est qu´on chante mes sons dans mon ancien collège Merci à tous pour votre soutien d´enfer À tous les bras mis en l´air, à tous les rappeurs en herbe
On a besoin de vous, les visionnaires qui nous élèvent Asseyez-vous, vous êtes les réalisateurs de nos rêves Y a pas longtemps j´ai changé, j´me suis accepté J´ai traversé le miroir et j´y ai enlacé mon reflet Un câlin avec moi-même, ça peut te sembler taré Mais si tu ressens d´la haine, tu devrais faire pareil Être adulte, c´est pas boire du café et fumer des clopes C´est respecter sa famille et prendre soin de ses proches Et je sais que j´peux faire mieux J´veux bien en devenir un si j´suis pas obligé de devenir sérieux
J´suis fier quand même, on va pas s´mentir De toutes ces salles à remplir, de notre début d´empire J´ai décidé de faire le ménage et je l´ai eu mon Tourbus 2 étages J´ai mis Pikachu dans une boîte, à la prochaine l´ami Faut j´grandisse, dur de s´dire, que j´en ai bientôt 24 La suite des choses s´annonce grandiose Avec l´hermano dans l´cosmos en osmose Papa, tes fils deviennent des hommes malgré leur vies de bohème Toujours on met la gomme, appliqués dans nos poèmes Le début d´un royaume, les mains de frères qui se tiennent Tout ça en un album, imagine le deuxième
(x2) Et même si peu d´gens veulent le croire On a pris rendez-vous, on attend l´heure de gloire On nous a dit "c´est dingue, vous avez pas changé N´oublie pas d´où tu viens, tu pourrais bientôt rentrer"
Parfois, l´avenir chuchote mais j´l´entends pas Yanis me dit : "la vraie vie, tous nos problèmes, c´est quand qu´t´en parles ?" Je fais le pitre mais je flippe dans l´fond T´as vu ce qu´on vient de vivre ? Penses-y pour ta prochaine chanson De belles rencontres sur mon parcours Les hypocrites comptent pas
J´pense à mon daron et sa guitare qui a plus d´contrat En studio, ma vie d´bohème crée des barrages Peur de dire "désolé, j´ai concert" le jour d´mon mariage J´voudrais abandonner quand parfois ce monde me dégoûte Mais à ce père qui me chuchote "les gars, mes gosses vous écoutent" Ma grand-mère vient d´Algérie, dur comme ses fins d´mois J´vais fêter mes 20 piges au Zénith et à l´Olympia J´ai choisi d´être honnête ouais et d´kicker la vérité Rien à foutre, j´profite, si ça s´arrête c´est que j´l´ai pas mérité On va chanter et changer le monde dans la foulée
J´écris pour entendre le "Bravo" d´Flo quand il écoute mon couplet Merci les gars pour les coups d´pouces Pour tous vos mots dans mes coups de blues Les frangins fêtent ça bien mais ´steuplé parlez plus de Toulouse La mort, laisse-moi une heure que j´rappe une dernière fois À la poursuite du bonheur qui est p-t´être derrière moi J´voulais le vivre avec mon frère, que tous nos rêves s´étendent J´m´en fous d´la villa sur la mer si c´est pour être seul dedans Mes potes me disent :"fais-le pour nous" Ils m´prennent tous pour un fou Au concert, j´me suis vu gamin la main en l´air dans la foule
Dans l´champ des possible, j´ai jeté une graine hier soir Malpoli, j´parle la bouche pleine, ouais, pleine d´espoir Deux frères, un visionnaire La vie, c´est pas qu´l´argent ; le principal, c´est d´être heureux... et millionnaire J´déprime à la conquête d´une fille honnête On m´dit « Fais gaffe. L´amour, c´est rare et c´est p-t´être le pire remède » En attendant, j´malmène mon corps et j´mets mon cœur en quarantaine Et j’enchaîne de ville en ville, de pleurs en rires, de scène en scène Seul, place du Cap´, j´repense à mon avenir Mes ennemis sont derrière moi, mais j´les vois venir Je passe devant le Mc Do´, j´ai des potes qui y taffent
Eux enchaînent après la fac, moi j´rappe et j´me plains, c´est ça l´pire On paie pour m´voir, on fait pleurer des filles J´me sens con car dans l´fond, j´ai jamais sauvé des vies Ouais taffe en dur, c´est que l´début de l´aventure, sois-en sûr Devant l´mur, ils censurent, mais je sais qu´les talents durent Les poings serrés, mon pote a juré sur la Mecque Comme j´ai pas d´religion, moi, j´ai juré sur ma mère On s´est promis de rien oublier, sur sa tête et sur la mienne Il m´a tendu la main et j´ai juré d´faire la même Chers détracteurs, j´serai bientôt le meilleur, faut l´admettre J´préfère enfoncer les portes ouvertes que de m´jeter par la fenêtre Merci pour vos lettres, dur de tout lire pour être honnête Quand on s´croise pour la première fois, j´ai l´impression de vous connaître Pourquoi moi ? Un p´tit sudiste en manque de confiance J´croise les doigts, la tête encore dans les rêves de la veille J´y crois pas, mais, petit à petit, j´en prends conscience Et puis toi, imagine juste que tu peux faire pareil C´est la fin des vendus qui face aux micros mentent Elle dit : "j´suis contente pour Oli, mais Olivio m´manque" Je fixe le vide tout en haut de la tour Un pied dans la cour des grands ; maintenant, j´veux être le plus grand d´la cour
(x2) Et même si peu d´gens veulent le croire On a pris rendez-vous, on attend l´heure de gloire On nous a dit : "c´est dingue, vous avez pas changésN´oublie pas d´où tu viens, tu pourrais bientôt rentrer"