Le soleil est bien sale Sa pâleur engourdit Plus aucun animal Ne passe 6 mois endormi
La brume se fait moite Les sources sont taries Les rivières sont étroites Les oies ne sont pas parties
Parfois les vieux gambergent Racontent que la colline Se couvrait de cocaïne On appelait ça de la neige
C´était le tout dernier hiver J´espère qu´on en a profité Quand on le reverra, il sera nucléaire Bienvenue dans l´éternel été
Le tout dernier hiver Le tout dernier hiver Le tout dernier hiver
Le tout dernier hiver
Dès qu´on roule les pneus crèvent Y´a que le goudron qui fond Le froid n´est plus qu´un rêve Dans cette unique saison
Les mouches ne meurent plus Sur les portes le vent cogne L´odeur douce de charogne Je ne sais plus si il a plut
J´ai perdu mes boussoles Et le ciel me fait honte La fraie est prêt du sol De, de tout compte
C´était le tout dernier hiver J´espère qu´on en a profité Quand on le reverra, il sera nucléaire Bienvenue dans l´éternel été
Le tout dernier hiver Le tout dernier hiver Le tout dernier hiver Le tout dernier hiver Le tout dernier hiver Le tout dernier hiver Le tout dernier hiver
Le tout dernier hiver Le tout dernier hiver Le tout dernier hiver
Le tout dernier hiver
Oh
Le tour dernier hiver évacue, évanoui Printemps et longue nuit, le regard en arrière Ne font rien revenir ce qui fond a dû fuir Nos désirs sont des déserts, le tout dernier hiver
Le tout dernier hiver a les branches qui se brisent Le poids de l´absence du givre, quand on regarde en l´air On voit passer que les ogives, les oiseaux gisent à terre L´éteinte est définitive, le tout dernier hiver
C´était le tout dernier hiver J´espère qu´on en a profité
Quand on le reverra, il sera nucléaire Bienvenue dans l´éternel été Le tout dernier hiver
Le tout dernier hiver
Le tout dernier hiver Le tout dernier hiver Le tout dernier hiver