💃🎤 Paroles de chanson Française et Internationnales 🎤💃

 A   B   C   D   E   F   G   H   I   J   K   L   M   N   O   P   Q   R   S   T   U   V   W   X   Y   Z   0   1   2   3   4   5   6   7   8   9 
Artiste : Bilel
Titre : Je veux pas t´oublier
J´cogite toute la noche, la vie est traitre comme un gaucher
On s´relève pas de certains crochets, j´pense à toi avant d´me coucher
Frérot, tu nous as laissés, j´ai grave du mal à m´y faire

Moi j´fais qu´intérioriser, nul n´sait combien j´ai souffert
On m´a dit “ne pleure pas Bilel, qu´est-c´qu´tu veux, c´est la vie”
Mais sans toi, c´est plus pareil, j´ai l´regard posé dans l´vide
J´aimerais tant t´serrer dans mes bras, te dire “poto, à tard-plus”
Dès fois j´veux juste te lé-par, mais là où t´es tu captes plus
La rue, c´est qu´une grosse salope, elle passe de corps en corps
Oui ils ont buté mon pote, wallah qu´j´en pleure encore
Il m´reste que des souv´nirs, ta gueule sur des photos
J´ferme les yeux, j´revois ton sourire, tu m´manques trop mon poto

J´fais qu´penser à toi tous les soirs
J´me r´trouve seul et saoul dans la ville
T´es parti sans nous dire au r´voir
T´étais comme mon frère mon ami

Nan, j´veux pas t´oublier
Nan, j´veux pas t´oublier
Nan, j´veux pas t´oublier
Nan, j´veux pas t´oublier

J´compte plus toutes ses nuits blanches, à r´ssasser nos joies, nos galères
J´repense à tes p´tits pas d´danse, bourré sur du Cheb Khaled
T´as toujours été fidèle, à l´aise ou même dans la merde
Tu m´disais “sers toi Bilel, t´façon toi et moi, c´est la même”

T´étais un homme au grand coeur, on avait la folie des grandeurs
Tu m´disais “tu sais, la rancoeur, c´est juste la phobie des glandeurs”
Oui on s´prenait la tête, on s´parlait plus pendant des heures
Mais comme on était des frères, bah on r´tenait juste le meilleur
Dès fois j´te r´vois dans mes rêves, c´est abusé comment tu m´hantes
Dégouté quand j´me lève, c´est abusé comment tu m´manques
Trop tôt tu nous as quittés, pas eu l´temps d´te dire “j´t´aime fort”
On vit avec des regrets, puis on crève avec des remords

J´fais qu´penser à toi tous les soirs

J´me r´trouve seul et saoul dans la ville
T´es parti sans nous dire au r´voir
T´étais comme mon frère mon ami

Nan, j´veux pas t´oublier
Nan, j´veux pas t´oublier
Nan, j´veux pas t´oublier
Nan, j´veux pas t´oublier

J´ai séché les larmes de ta mère comme si c´était la mienne
J´nous r´vois encore au cimetière, des dou´as, des larmes et des peines
Elle m´a dit “ces choses là arrivent”, Bilel pleure pas, il ressent
T´as pas vu naître ta fille, c´est fou comment elle te ressemble
Elle a dit “où t´es papa ?”, j´ai levé sa tête vers les cieux

J´lui ai dit qu´d´là haut tu l´a voit, que les étoiles étaient tes yeux
T´étais mon pote, mon frangin, j´ai grave du mal à m´en r´mettre
C´est faux le temps n´efface rien, on apprend juste à vivre avec
Impuissant j´relativise, trop fier pour crier “au secours”
Puis j´pense à Walid de Nice, qui nous a quittés sur un deux roues
À Bass, Mamad et Maer, Audrey, Hamma, le p´tit Guiz
Au courage de toutes ces mères, éprouvées par la mort d´un fils

J´fais qu´penser à toi tous les soirs
J´me r´trouve seul et saoul dans la ville
T´es parti sans nous dire au r´voir

T´étais comme mon frère mon ami

Nan, j´veux pas t´oublier
Nan, j´veux pas t´oublier
Nan, j´veux pas t´oublier
Nan, j´veux pas t´oublier