Assis sur le banc, j´regarde les années qui défilent Y en a certaines que j´peux plus m´voir sur l´runaway
Y a des liens qui s´désagrègent, qui sont impossibles à r´nouer T´aime c´que j´fais, j´m´en fous , dire que j´suis pas fort, c´est l´nier J´traine comme un bâtard sur la prod, j´ai grave saigné Et si t´as rien à dire, faut qu´tu fermes ta gueule, c´est mieux Une maison secondaire, j´te l´ai déjà dit, c´est c´qu´il m´faut Avec une piscine dans laquelle j´irais même pas m´baigner Ça sert à rien d´prétendre que t´es quelqu´un que t´es pas au fond Ils veulent tous briller, briller, c´est pas fait pour tout le monde Ils veulent pas l´entendre, ils ont du mal à s´y faire
Porter seulement l´costume, ça f´ra pas d´toi un homme d´affaires Si t´as pas les épaules, faut pas qu´ça t´fasse un poids en trop C´est des bozos, ils ont l´CV rempli que dans la bio J´vide mon cœur, j´ai mis mon âme, j´commence à générer des thunes Tu peux m´apercevoir, durag et capuche dans la brume ULT, y a pas d´crari, les trois lettres gravés dans l´bitume J´repense à des gens du passé, là j´ressens l´amertume Donc si tu m´tends la main, c´est bien normal que j´me méfie J´veux les voir sur l´béton avec le visage tuméfié
Dans ma tête, des barrières et des trous, belek où j´mets les pieds Les fruits d´mon labeur poussent, mais pour moi y en pas assez J´le fais pour le moi d´avant, celui qui f´sait que d´rêvasser J´suis la lueur des tréfonds, celle que tu vois les yeux fermés
J´regarde la laideur du monde, rien qui m´écœure Mon p´tit frère le regarde avec des étoiles dans les yeux J´comprends pas, j´éclate ma peine dans mes sons, j´en ai b´soin Ils me restent des choses à faire avant d´m´endormir dans la soie
Démarche nonchalante, le pantalon traîne sur le sol J´rembobine chaque instant d´ma vie quand j´me retrouve tout seul J´rends fier le jeune ??? quand j´tiens le micro sur la scène J´comptes plus trop sur les autres, demain ils peuvent tous disparaitre J´ai la foi, j´ai ULTRA, coupe mes jambes si tu veux qu´j´m´arrête Ils le font pour les paillettes, c´est big, mais ils m´font doucement rire Les proches qui d´viennent des inconnus, putain ça m´fout trop l´seum sa mère J´ai l´cœur qui dégouline de sang quand les souvenirs se meurent