đŸ’ƒđŸŽ€ Paroles de chanson Française et Internationnales đŸŽ€đŸ’ƒ

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Artiste : Booba
Titre : Dolce Vita
Ne mÂŽappelle pas, ne mÂŽappelle pas, nan
Mucho
La Dolce, la Dolce (la Dolce, la Dolce)
Sany San Beats

M®appelle pas, j®suis pas là (j®suis pas là), j®aime rider la noche (rider la noche)
JÂŽfais brĂ»ler la salade (brĂ»ler la salade), y a personne à cĂŽtĂ© (personne à cĂŽtĂ©)
Flingue dans le caleçon (dans le caleçon), jŽai pas mes ablutions (non, jŽai pas)
Le bruit du moteur (brr, brr) fait la conversation (conversation)
Un peu plus prÚs des étoiles, je vois des aigles (je vois des aigles)
Ne confonds pas sang de la veine (de la veine) et sang des rĂšgles (le sang des rĂšgles)
Tu adhĂšres ou tu niques ta mĂšre (ta mĂšre), ce sont les rĂšgles
À ses yeux, j®serai toujours le plus fort (toujours le plus fort), ce sont des faibles (ce sont des faibles)

Billets jaunes, verts, violets suffisent jamais
Le genou sur la ge-gor, jÂŽavais pas les mots
Pourquoi tu hausses le ton ? TÂŽas dĂ» oublier Ă  qui tu parlais (Ă  qui tu parlais)
Un négro de plus est un négro de trop

On veut la dolce, la dolce vita (dolce vita)
Ô kichta, mea culpa, ne me quitte pas
La dolce, la dolce vita (dolce vita)

Y a toutes les couleurs dans le cortĂšge, cÂŽest pas pour autant un arc-en-ciel
EnlĂšve tout, jÂŽmÂŽen fous de la dentelle (jÂŽmÂŽen fous), balance ton misogyne Ă  AngĂšle
Covid-19 est arrivé, jŽnŽai plus que ma feuille et mon crayon
Je nŽvois pas le bout du tunnel, jŽen aperçois quelques rayons

LŽhumain est tellement généreux (tellement) et à la fois tellement mauvais (tellement)
JÂŽespĂšre que je laisserai heureux (jÂŽespĂšre) deux sses-go avant de crever
On ne pourra pas se libérer (non), sang dŽcrùne humain sur le béret
Ce soir, je nŽvais pas trÚs bien, je mélange du vert et du doré

On va régler tout ça
On a connu tout ça
JŽsuis pas venu pour ça
Regarde, on est tous lĂ 

Billets jaunes, verts, violets suffisent jamais
Le genou sur la ge-gor, jÂŽavais pas les mots (jÂŽavais pas les mots)
Pourquoi tu hausses le ton ? TÂŽas dĂ» oublier Ă  qui tu parlais

Un négro de plus est un négro de trop

On veut la dolce, la dolce vita (dolce vita)
Ô kichta, mea culpa, ne me quitte pas
La dolce, la dolce vita (dolce vita)

MÂŽappelle pas, jÂŽsuis pas lĂ , jÂŽaime rider la noche

En savoir plus:

Booba sort un nouveau titre, Dolce Vita

Publié le: 15/07/2020 10:19

Mis Ă  jour le: 05/10/2020 12:27

Booba nŽa pas oublié sa carriÚre de rappeur visiblement, puisquŽil est de retour avec un morceau qui se veut engagé.

On l’attendait quelque peu au tournant aux vues de ses derniĂšres provocations Ă  l’égard de Kaaris, Damso et bien d’autres, alors Booba revient nous faire une dĂ©monstration de force qui a vocation Ă  s’inscrire dans le mouvement Black Lives Matter - qui a traversĂ© l’Atlantique par le biais de Justice pour Adama. Une volontĂ© annoncĂ©e dĂšs la cover qui montre le visage de George Floyd.

Les premiĂšres secondes nous laissent assez inquisiteurs : le son est ensoleillĂ© au possible, le beats est le mĂȘme que sur Madrina et sur Blanche, l’atmosphĂšre est plutĂŽt lĂ©gĂšre et dansante, alors pour un hommage Ă  George Floyd, ça nous laisse quelque peu perplexe.

« Billets jaunes, verts, violets suffisent jamais / Le genou sur la ge-gor, jŽavais pas les mots »

On comprend nĂ©anmoins mieux ses intentions en se penchant sur les paroles. Si seul ce passage est vĂ©ritablement explicite, il fait en rĂ©alitĂ© plusieurs allusion Ă  la lutte antiraciste. Notamment cette critique du prĂ©tendu vivre-ensemble avec l’arc-en-ciel dont il Ă©voquait dĂ©jĂ  l’hypocrisie sur le plateau de Ardisson il y a plusieurs annĂ©es. Plusieurs autres passages Ă©galement tĂ©moignent d’une colĂšre ou tout du moins d’un constat, qui est celui que les minoritĂ©s doivent toujours fournir deux fois plus d’efforts pour parvenir Ă  leurs fins.

En soi, l’ambiance du titre est apprĂ©ciable, tout Ă  fait estivale et c’est plutĂŽt ce qu’on attendrait d’une sortie en plein mois de juillet. Mais le choix de parler d’un sujet aussi lourd dans une ambiance aussi lĂ©gĂšre est plutĂŽt contestable. Ce mĂ©lange créé une dissonnance chez l’auditeur, qui ne sait plus trop oĂč se placer : a-t-il voulu susciter la rĂ©volte ou bien a-t-il juste voulu nous faire danser ? Peut-ĂȘtre qu’aprĂšs tout, rendre ce titre aussi lĂ©ger Ă©tait un choix rĂ©flĂ©chi, puisqu’il en serait d’autant plus Ă©coutĂ©, et plus il est Ă©coutĂ©, plus son message est diffusĂ©.

Yassmine Haska