La flamme de tes yeux
Le noeud de tes cheveux
Tes lèvr´s, ta petit’ bouch’
Avec  tout´s ses p´tit´s touch´s
Me manqu´nt, oh! ma minouch !

Ton ombr´ me r´vient toujours
R´viens aussi sans détour
Puisque tu d´vais ce jour
Prendr´ un aller et r´tour
Reviens, oh ! mon amour.

R : Reviens dis,
Dans le logis de ton mari
Tu sais, dis,
Que ton mari comm´ ton logis sont tes abris,
J´te suis, dis,
Par la pensée, les jours de pluie
Tu t´mouill´s dis,
Puisque tu avais oublié ton parapluie
Le nid est sans oiseau puisque tu est partie
Mes oreill´s au repos cherchent ton gazouillis
Je m´meurs, dis,
Et toi, tu me réponds : tant pis.

J´mange plus, dis,
Et maintenant j´ai mon ventre qui fait des plis.

Souviens-toi, oh ! chère âm´
De ton joli p´tit homm’
Sur l´divan de maman
Avec l´éventail blanc
Je te faisais du vent
Envers toi je fus doux
Doux, trop doux, un peu mou.
Tu t´lassas tout à coup,
J´voulus t´prendr´ par le cou,
Oui, mais voilà... Coucou