Mon copain, mon Tatane Chaque jour, à l’atelier Glissait sur les peaux d´banane Qu’on lui mettait sous les pieds Ses copains n’virent jamais Ses beaux cheveux blonds Mais se moquèrent toujours De ses pieds trop longs Personne ne travaillait plus Le patron s’en aperçut Et le jeta à la rue Mon copain, mon Tatane, Apprit ainsi que la vie Fait pousser des peaux de banane Bien plus vite que les radis Mon copain, mon Tatane Quand l’amour fut sur ses pas Il lui jeta une peau de banane