[Brav´] Que le monde cesse de tourner un instant que je descende La vie est loin d´être kiffante et puis je manque d´exemples
J´ai beau marcher droit, mais tu sais, le dos courbé n´amène jamais très loin Porte pour pas changer de lourd boulet Tortures et doutes, toute mon histoire est faite de ça, c´est simple J´ai tellement pris d´coups que j´sais plus si j´ai mal ou si je dois Continuer à nier la douleur, tenir ma vie à bout d´bras Même quand les miens sont trop courts Dis-leur, toi qui m´écoutes, que nos vies n´ont rien d´drôle Et qu´chaque jour j´meurs noyé dans le regard inondé de ma daronne Rattrapé, j´ai le passé qui m´rackette Tandis qu´je tente de mettre un nom à mon infini mal-être Épuisé d´vivre à ras de terre, donc j´écris des vers
Comme pour ne pas avoir à ouvrir mes veines avec... Ils ont pris l´peu qu´j´avais, et s´étonnent que j´bave des rivières quand j´les regarde se marrer Ma parole, j´ai beau tempérer, mais rien n´soulage autant qu´la révolte Mène un combat plus grand qu´moi, tiendra-t-il dans l´cercueil ? De l´acide dans le cœur, c´est tout c´que cette vie m´donne Si blanche, ma peau elle-même porte le linceul
Fasciné par ce mal qui m´détruit Je crois que sans, je m´sentirais seul ici Pourquoi m´enlever ce qui m´a élevé des années en arrière ? Ma vie un mal nécessaire
Fasciné par ce mal qui m´détruit Je crois que sans, je m´sentirais seul ici Pourquoi m´enlever ce qui m´a élevé des années en arrière ? Ma vie mon mal nécessaire
[Brav´] Ils ont beau faire des rêves, nos leaders n´y pourront rien On peut tenter d´vivre comme des maîtres on crève quand même comme des chiens Comme certains, c´est le syndrome de l´abandon qui m´a bercé Mes jours sont des nuits blanches, j´aimerais tant tout recommencer Mais, une chose est sûre y´a pas d´amour dans leur "je t´aime" J´en jure le peu qu´il m´reste, on n´m´a offert que des bouquets de chrysanthèmes
Les séquelles, j´en sais quelque chose, j´en ai encaissé Les murs ont des oreilles mais gardent la bouche close A trop pleurer, le cœur a rouillé Incapable d´oublier c´qu´on m´a fait des années, et des années, et des années... Les meilleurs partent les premiers, j´ai du temps devant moi
Fasciné par ce mal qui m´détruit Je crois que sans, je m´sentirais seul ici Pourquoi m´enlever ce qui m´a élevé des années en arrière ? Ma vie un mal nécessaire Fasciné par ce mal qui m´détruit Je crois que sans, je m´sentirais seul ici Pourquoi m´enlever ce qui m´a élevé des années en arrière ?
Ma vie mon mal nécessaire
Notre mal est nécessaire, rien ne sert d´être triste Brav´ allume des feux de détresse sur un son de Dead Prez Bouchées Doubles, Tiers Monde, Brav´
- Jusqu´à quel point l´être humain peut-il supporter la douleur ? Quand on a beaucoup souffert... Y´a pas un stade où d´un seul coup la douleur s´arrête ? Avant d´mourir ? - Je n´sais pas - Vous, vous croyez pas qu´il doit y avoir une sorte.. quelque chose dans l´être, vous savez, une sorte de verrou qui s´ferme quand la douleur est trop violente ? - Je l´espère, oui