Lorsque nous avons fini de consommer nos restes de silence Tu t’endors doucement je te regarde un peu Je me lève et avant de partir Je respire profondément
Auprès de toi Pour garder quelque chose encore Sur le pallier Souvent je reste le dos à la porte Et je ne prends pas l’ascenseur Dehors je marche lentement Sans changer de trottoir Un peu plus loin un ami me demande comment ça va Je sens que déjà l’odeur de la rue s’est déposée sur moi