J’en appelle à mon enfance, Aux années de liberté, J’en appelle à l’insouciance,
Souvenirs de jeux d’écoliers, Ça s’écrit à la craie blanche, Sur tableau noir de rentrée, Ça s’efface par les vacances Sur des plages de juillet Ça finit par ton absence Je ne peux pas t’oublier.
J’en appelle à l’insolence De l’éveil de mes désirs, J’en appelle à l’indécence Souvenirs de jeux interdits, Ça commence par des heures blanches, Nuit de rage dans draps froissés, Ça finit par le silence, Dans les matins apaisés.
J’en appelle à l’importance
Du premier de mes amours J’en appelle à l’insouciance Des premiers « Je t’aime pour toujours ». Ça commence en rose blanche, Parfum de fleur d’oranger, Ça finit par ton absence, Dans la maison désertée.