Refaire dans un cendrier. De l’or en veux-tu? Combien? combien? A perte de vue? A pleine main? A pleine main?
Et tourne tourne encore une fois Le manège de nos coeurs envieux, Jusqu’à presque toucher du doigt, Dans nos fantasmes pernicieux, Ce qui ne nous appartient pas. A nous les bienheureux.
Au diable le luxe des rois Quand tourne tourne une première fois Le manège de nos coeurs heureux. Pourvu que l’on soit fier enfin De nos statuts de «bons à rien»,
Celui des autres n’est pas mieux. Et tourne tourne encore une fois Le manège de nos coeurs de rois, De l’or en barre dans les yeux. Sûr qu’on s’y plaira plus que bien, A la longue, dans notre destin, Dignes de se dire bienheureux.