Parce qu´aujourd´hui des gens comptent bien plus que toi Que j´ai dû certainement les substituer à toi Parce que je n´ai jamais su comment me faire entendre
Si je devais te forcer la main ou juste te la tendre J´ai toujours entrepris de faire le premier pas De venir te réveiller dans tes beaux draps Je ne dormais jamais, écrasée par ton sommeil Du juste ou de l´injuste ou seulement d´une oreille Et je suis fatiguée de cette veille stérile Je suis debout, pas fragile
Hier j´ai sorti mon corps tout lourd Je l´ai baladé dans la vie J´lui ai fait regarder tout autour Voir comme le monde était joli
Je ne dirais pas que tu m´impressionnes Mais que je ne sais pas trop comment tu fonctionnes
Tu me prends de bas, y´a qu´avec moi Que tu penses "attention", que tu prends tes précautions Et tu t´enfonces, tu deviens mou T´es trop sucré, voire t´as mauvais goût Tu oublies toujours tout tu ne te rappelles de rien Tu mets des mouchoirs sur tout et des verrous pour rien Et je suis fatiguée de cet acharnement futile Je reviens debout, pas fragile
Hier j´ai sorti mon corps tout lourd Je l´ai baladé dans la vie J´lui ai fait regarder tout autour Voir comme le monde était joli
Et j´te vois trembler, t´as peur, tu transpires
On dirait qu´avec moi tu t´attends toujours au pire Je suis la bombe A, la bombe à retardement C´est fou le pouvoir que tu me donnes à cet instant Ça m´aurait fait sourire en d´autres circonstances Avec tes "tout va bien", ta maudite prévenance Tu aimes à faire l´autruche, et ce, quoi qu´il m´en coûtera L´absence a des vertus que ta présence ne connaît pas
Hier j´ai sorti mon corps tout lourd Je l´ai baladé dans la vie J´lui ai fait regarder tout autour Voir comme le monde était joli
Parce qu´aujourd´hui des gens comptent bien plus que toi Que j´ai bien été forcée d´apprendre à faire sans toi Je n´oublierai jamais pourtant le sang qui nous lie Mais ça ne fait pas de moi, non, cette fille à ta merci Je marcherai dès lors bien plus légère J´avancerai sans remords sur tout ce que j´ai pu faire Sur ton pardon fragile, ton extinction de voix Et un de ces matins peut-être je sonnerai chez t