Tout là-bas au bout de la clairière, Il est un vieux moulin, Dont la roue en caressant l’eau claire
Exhale un chant divin
Les amoureux près de ses pierres grises S’arrêtent souvent Et troublés par ce doux bruit qui les grise Disent en rêvant.
Chante mon beau moulin, Chante toujours Ton murmure câlin Berce l’amour. Quand tes palettes Tournent, tournent dans le torrent, Des gouttelettes Brillent, brillent comme des diamants, Tel un disque sans fin, A chaque tour, Chante mon beau moulin
Chante toujours.
Auprès du vieux moulin qui ronronne, Souvent je viens m’asseoir, Guettant la femme aux yeux de madone Qui fait tout mon espoir.
Son chant berceur semble me parler d’elle, Et tout plein d’émoi En évoquant les trésors de ma belle, Je dis malgré moi
Chante mon beau moulin, Chante toujours Ton murmure câlin Berce l’amour. Quand tes palettes Tournent, tournent dans le torrent,
Des gouttelettes Brillent, brillent comme des diamants, Tel un disque sans fin, A chaque tour, Chante mon beau moulin Chante toujours.