Nous vivions deux si seuls dans la vie Nous nous aimions le reste le reste importait peu
importait peu Les soirs d´été par la fenêtre ouverte Paris pour nous déployait tous ses feux Jour après jour la vie n´était que jeux rires et fous rires amour et rires fous et les voisins irrités de nous voir heureux de tout frappaient aux murs de notre chambre Et quand l´hiver Le gel envahissait De rameaux flous La fenêtre trop blanche Dans notre lit
Bien entre nous Nous restions tout le jour Mieux qu´en été nus sous les branches Nous vivions deux si seuls dans la vie Nous nous aimions le reste le reste importait peu importait peu Les soirs d´été par la fenêtre ouverte Paris pour nous déployait tous ses feux Comme deux miroirs aux reflets infinis Et chatoyans Nous vivions face à face tout à la joie
d´être à nouveau amants qui ne se lasseront jamais de vivre à deux De temps en temps le soir un ami cher un vieil ami un vieux copain d´enfance tombait chez nous les bras chargés de fleurs c´était la chance d´un peu d´argent d´un bon repas Nous vivions deux si seuls dans la vie Nous nous aimions le reste le reste importait peu importait peu Les soirs d´été
par la fenêtre ouverte Paris pour nous déployait tous ses feux