J’ai croisé la mort de près lundi dernier J’ai senti à mon oreille les balles siffler Et si j’ai pu l’esquiver c’est par hasard On était... à moins le quart
Comment te décrire ses deux mains sur mes hanches La morsure à belles dents sur ma peau blanche Et la peur qui nous déchire qui nous saisit Quand la mort... nous sourit
Et alors depuis c’est comme ça Je n’fais rien comme il se doit J’me promène sous la pluie Et j’n’en fais plus qu’à ma joie Rien que l’extase, de nos caresses, de nos visages oh oui Et alors depuis c’est plié Je n’fais plus qu’les jours d’été Et allongée sous le vent Je regarde le ciel passer Rien que l’extase, de nos caresses, de nos visages, nos visages
Quand la mort est là soudain ça crève les yeux Elle va nous briser les reins ni une ni deux Et elle va nous mettre à genoux comme des damnés A nous-mêmes... enchaînés aïe
Comment te décrire son ombre dans mon cou La brûlure de son désastre à mes genoux Et comment te dire le désir et l’effroi Que la mort... pose là
Et alors depuis, c’est certain Je n’m’inquiète plus guère de rien Les remords les débris Ne passeront plus mon chemin, non Rien que l’extase, de tes caresses, de ton visage oh oui
Et alors depuis c’est tout doux Je ne fais plus rien du tout Sans regrets ni tracas J’laisse le temps passer par là Rien que l’extase, de nos caresses, de nos présages lalalalala... Rien que l’extase...