Je veux finir ma vie à regarder la mer J´accroche ma roulotte à ma DS antique La Méditerranée m´accueillera l´hiver Aux trois autres saisons, j´irai voir l´Atlantique
J´irai voir l´Atlantique
Pour embrasser les flots, en un vaste coup d´œil Sur la plage mouvante ou le roc des falaises Pour seul luxe, j´emporte un splendide fauteuil Comme en ont les rois Lear de Comédie-Française (bis)
La mer c´est le pays intime d´où je viens Quelle preuve donner qui vous soit convaincante ? Respectons nos parents ! Mais je sais que les miens Ont pour premier aïeul le lointain cœlacanthe Le lointain cœlacanthe
Dès qu´elle m´aperçoit, la mouette le sent Elle vient jusqu´à moi, son instinct se réveille
Et dans un vol qui plane, en cercle, dans le vent Me dénonce d´un cri grinçant à mon oreille (bis)
Ô mon père Océan, je t´aime tant et plus Toi, ma mère la mer, douces me sont tes vagues De vous, j´ai dans le sang, ce flux et ce reflux De projets pour demain et de souvenirs vagues Et le souvenir vague
Mais mon âme est étale et plus rien n´est amer Malgré le temps perdu, les ans et leurs outrages Mon reste d´avenir est grand comme la mer Et mon cœur ne craint plus l´ouragan ni l´orage (bis)
Je veux finir ma vie à regarder la mer J´accroche ma roulotte à ma DS antique
La Méditerranée m´accueillera l´hiver Aux trois autres saisons, j´irai voir l´Atlantique J´irai voir l´Atlantique