Là -bas, dans le port, y a des matelots Qui pleurent de joie en r´voyant leur vill’ D´autres qui s´en vont, tout nouveau, tout beau, Vers la vie faci-ile Moi je ne veux pas poser de questions Je crois au ciel bleu, je crois aux idyll´s De leurs jolies fille(s) et de nos garçons Et de nos garçons qui restent aux îles
Ritournelle à bouche
Mon ami le vent, vent de la mousson, M´apporte souvent des chansons des îl’s Que je vais chantant pour tous ceux qui sont Prisonniers des vi-iles Mais si l´on m´disait : "Tout d´mème... après tout
Très exactement où sont donc vos îl´s ?" J´dirais : "J´en sais rien et puis, entre nous, Et puis, entre nous… J’m’en fous !… C’est mes îles" Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Mes îl’s à moi !