1.
Y’avait dix marins
Sur un beau navire,
Y’avait dix marins
Qui r’venaient de loin.

Y avait dix marins
Qu’avaient le sourire
En pensant à tout ce qu’ils feraient l’lend’main.
Tra, la , la , la , la , la , la , la , la, la , la . . .

2.
Y´avait dix marins
Dans les rues d´la ville,
S´tenant par la main,
Chantant l´mêm´ refrain…
Y avait dix marins
Qui cherchaient des filles,
Car le vent d´la mer, ça donne un´ sacrée faim !
Tra, la , la , la , la , la , la , la , la, la , la . . .

3.
Y´avait dix marins,
Quand passe une fille
Aux cheveux de lin
Et aux blanches mains...
Quand y a dix marins
Et rien qu´une fille,
Quand y a dix marins, ça peut fair´ du vilain !…
Tra, la , la , la , la , la , la , la , la, la , la . . .

4.
Y´avait dix marins,
Y a dix lam´s qui brillent,
Couteaux  assassins,
Poignards et surins...

Y´s batt´nt  comm´ des chiens
Pour avoir la fille,
Et y´en a déjà sept qui sont sus l´ terrain !...
Tra, la , la , la , la , la , la , la , la, la , la . . .

5.
Y´a  plus qu´un marin
Dans  la nuit profonde,
Y a plus qu’un marin,
Du sang sur les mains...
Qui va et qui vient
Et cherche la blonde,
Mais elle est partie, car ell´ s´en foutait  bien !
Tra, la , la , la , la , la , la , la , la, la , la . . .

6.
Y’a plus qu’un marin
Dans les rues d’la ville,
Maudissant les filles,
Pleurant ses copains.