Tu veux bâtir des cités idéales, Détruis d´abord les monstruosités. Gouvernements, casernes, cathédrales, Qui sont pour nous autant d´absurdités. Sans plus attendre, gagnons le communisme
Ne nous groupons que par affinités Notre bonheur naîtra de l´altruisme Que nos désirs soient des réalités.
Debout, debout, compagnons de misère L´heure est venue, il faut nous révolter Que le sang coule, et rougisse la terre Mais que ce soit pour notre liberté C´est reculer que d´être stationnaire On le devient de trop philosopher Debout, debout, vieux révolutionnaire Et l´anarchie enfin va triompher.
Empare-toi maintenant de l´usine, Du capital deviens le fossoyeur Ta vie vaut mieux que d´être une machine Tout est à tous, rien n´est à l´exploiteur Sans préjugé, suis les lois de nature
Et ne produis que par nécessité Travail facile, ou besogne très dure N´ont de valeur qu´en leur utilité.
Debout, debout, compagnons de misère L´heure est venue, il faut nous révolter Que le sang coule, et rougisse la terre Mais que ce soit pour notre liberté C´est reculer que d´être stationnaire On le devient de trop philosopher Debout, debout, vieux révolutionnaire Et l´anarchie enfin va triompher.
On rêve amour au-delà des frontières On rêve amour aussi de ton côté On rêve amour dans les nations entières L´erreur fait place à la réalité Oui, la patrie est une baliverne
Un sentiment doublé de lâcheté Ne deviens pas de la viande à caserne Jeune conscrit, mieux te vaut déserter.
Debout, debout, compagnons de misère L´heure est venue, il faut nous révolter Que le sang coule, et rougisse la terre Mais que ce soit pour notre liberté C´est reculer que d´être stationnaire On le devient de trop philosopher Debout, debout, vieux révolutionnaire Et l´anarchie enfin va triompher.
Que la nitro, comme la dynamite, Soient là pendant qu´on discute raison S´il est besoin, renversons la marmite Et de nos maux, hâtons la guérison Place pour tous au banquet de la vie
Notre appétit seul peut se limiter Que pour chacun, la table soit servie Le ventre plein, l´homme peut discuter.
Debout, debout, compagnons de misère L´heure est venue, il faut nous révolter Que le sang coule, et rougisse la terre Mais que ce soit pour notre liberté C´est reculer que d´être stationnaire On le devient de trop philosopher Debout, debout, vieux révolutionnaire Et l´anarchie enfin va triompher.