đŸ’ƒđŸŽ€ Paroles de chanson Française et Internationnales đŸŽ€đŸ’ƒ

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Artiste : Chansons Paillardes
Titre : A Trianon
Ca s’passait un jour à Trianon,
Dans la verdure et la bruyĂšre.
Au milieu de ses petits moutons
Lucas embrassait sa bergĂšre.
Pendant que la chatouillait le gars,

Lisette riait Ă  tue-tĂȘte,
Et comme la censure
En ce temps là n’existait pas,
Dans les bosquets et les taillis,
On entendait ceci :

"Embrasse-moi le . . . Ho ! Ho !
Embrasse-moi le . . . Ha ! Ha !
Embrasse-moi le plus discrĂštement possible.
Je vais enfin toucher
Ton p’tit . . . Ho ! Ho !
Ton p’tit . . . Ha ! Ha !
Ton p’tit coeur sensible.
Ecartons les . . . Ho ! Ho !
Ecartons les . . . Ha ! Ha !
Ecartons les curieux de cet endroit paisible."

Et c’est ainsi que ça s’passait,

Tir’ la ridaine,
Tir’ la ridon,
Dans les jardins de Trianon.

La marquise en les voyant s’aimer,
Jalouse, vint troubler la fĂȘte.
Elle envoya Lison chez l’tripier
Chercher une chopine d’allumette.
L’enfant partit d’un pas guilleret.
Tous deux restĂšrent tĂȘte Ă  tĂȘte.
Ce qui se passa
A ce moment-lĂ ,
On ne le sait pas.
Dans les bosquets et les taillis,
On entendait ceci :

"Je veux un gros . . . Ho ! Ho !
Je veux un gros . . . Ha ! Ha !

Je veux un gros bouquet, petit berger volage.
Je veux que tu me le mettes au . . . Ho ! Ho !
Je veux que tu me le mettes au . . . Ha ! Ha !
Me le mettes au corsage.
Je te tiens les . . . Ho ! Ho !
Je te tiens les . . . Ha ! Ha !
Je te tiens les mains pour t’jouer Ă  ĂȘtre sage."

La fillette n’trouva quand elle revint
La marquise ni l’amant frivole.
Pour mourir, elle mit sur son pain
D’la saccharine et du pĂ©trole.
Mais voici qu’à quelques temps de là,
Lucas revint Ă  son idole.
Ce qui se passa
A ce moment lĂ ,
On ne le dit pas.

Dans les bosquets et les taillis,
On entendait ceci :

N’m’embrasse plus le . . . Ho ! Ho !
N’m’embrasse plus le . . . Ha ! Ha !
N’m’embrasse plus le soir au son du rossignol.
Car le marquis m’a donnĂ© sa . . . Ho ! Ho !
Car le marquis m’a donnĂ© sa . . . Ha ! Ha !
M’a donnĂ© sa parole,
De m’couper les . . . Ho ! Ho !
De m’couper les . . . Ha ! Ha !
De m’couper les gages à la premiùre gaudriolle.