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A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Ajouter aux Favoris Titre : La chanson de Lourcine
De lâhĂŽpital, vieille pratique, Ma maĂźtresse est une putain, Dont le vagin syphilitique A vĂ©rolĂ© lâquartier Latin. Mais moi, vieux pilier de lâĂ©cole, Je lâaime Ă cause de son mal, Oui de son mal. Nous sommes unis par la vĂ©role, Mieux que par le lien conjugal Oui la vĂ©role nous assemble : Sous les mĂȘmes lois, tous les deux. Nous vivons, nous souffrons ensemble, Plus heureux que les demi-dieux. Tous les matins, choquant nos verres, Nous buvons le Van-Swieten, Le Van-Swieten, Et nous partageons en frĂšres Les pilules Dupuytren Nous transformons en Pharmacie Le lieu sacrĂ© de nos amours. Les plumaseaux et la charpie Sây confectionnent tour Ă tour, Tandis quâavec le bichlorure, Elle me fait des injections, Des injections, Avec lâaxonge et le mercure, Moi je lui fais des injections DĂ©lassement de lâinnocence, Je regarde chaque matin Si quelque nouvelle excroissance Ne vient pas orner son vagin. Tandis quâavec un Ćil humide, Elle me jette un timide regard, Timide regard, Sur mon corps que les syphilides Ont tachĂ©es comme un lĂ©opard Goutte Ă goutte, de sa matrice, Comme dâun alambic fĂȘlĂ©, Son urine suinte et glisse Le long de son cul tout pelĂ©. Son con est une casserole OĂč fermentent en Ă©cumant, En Ă©cumant ! La chaude-pisse et la vĂ©role En leur fĂ©tide accouplement Sa bouche est un cloaque immonde, Toujours bavant, toujours puant, OĂč tous les vits de ce bas monde Ont crachĂ© leur foutre gluant. Elle nâest que lĂšpre et pourriture Et les chiens qui, dans le ruisseau, Dans le ruisseau ! Prendraient sa viande en pĂąture Sâempoisonneraient jusquâaux os Ses cuisses ont des reflets verdĂątres, Ses seins sont flasques et flĂ©tris, Dans son con les morpions jaunĂątres Sur le fumier ont leur logis. Mais moi, jâaime mon amante Et je voudrais jusquâĂ demain, JusquâĂ demain : LĂ©cher de mes lĂšvres brĂ»lantes Le foutre de son vieux vagin Quand nous serons las de la terre, Nous cesserons tout traitement, Et, rongĂ©s par un vaste ulcĂšre, Ad patres, nous irons gaiement. Mais nous ferons une supplique, Pour ĂȘtre tous les deux portĂ©s, Tous deux portĂ©s, Dans un musĂ©e pathologique, A la section des vĂ©rolĂ©s