De tous les oiseaux de la terre qui volent au-dessus de la mer, y en a un que je préfère. Il vole comme les avions, plonge pour pêcher les poissons,
se pose comme un papillon. Près des rivages ensoleillés, devant les plages abandonnées, il vient chercher le déjeuner qu´il rapporte à ses petits enfants qui attendent bien sagement leur petit papa pélican.
Toi, mon ami le pélican, emporte-moi mais dis-moi quand nous partirons vers l´Amérique et voir les îles sous le vent. Toi, mon ami le pélican, emporte-moi mais dis-moi quand nous traverserons l´Atlantique portés sur les ailes du vent.
Tu m´as emmené tout là-bas,
là où il ne fait jamais froid, ils étaient gentils, les boas. Et les petits bébés dauphins, et les singes aux yeux malins nous ont fait bonjour de la main. Et quand je lui ai dit, je pense, qu´elle me manquait un peu, la France, aussitôt, sur la mer immense, il m´a ramené à Paris. Et je vous souhaite un ami à qui il pourrez dire aussi.
Toi, mon ami le pélican, emporte-moi mais dis-moi quand nous partirons vers l´Amérique et voir les îles sous le vent. Rien ne sera plus joli quand, rien ne sera plus joli quand
tu me montreras l´Atlantique, toi, mon ami le pélican.