Quittez, pasteurs, vos brebis, vos houlettes Votre hameau et le soin du troupeau Changez vos pleurs en une joie parfaite Allez tous adorer Un Dieu, un Dieu, un Dieu qui vient vous consoler
Qui vient vous consoler
Vous le verrez, couché dans une étable Comme un enfant nu, pauvre, languissant Reconnaissez son amour ineffable Pour venir vous chercher Il est, il est, il est le fidèle Berger Le fidèle Berger
Rois d´Orient, une étoile vous éclaire A ce grand Roi, rendez hommage et foi L´astre brillant vous mène à la lumière De ce soleil naissant Offrez, offrez, offrez l´or, la myrrhe et l´encens L´or, la myrrhe et l´encens
Gardez-vous bien de passer chez Hérode
C´est un menteur, un criminel flatteur Changez de train, le Sauveur vous exhorte D´éviter ce malin Passez, passez, passez par un autre chemin Par un autre chemin
Ce malheureux dit finement aux mages D´aller trouver ce roi qui vient régner Et qu´après eux il aura l´avantage De l´aller adorer Il veut, il veut, il veut cet enfant massacrer Cet enfant massacrer
Mères, craignez sa fureur et sa rage De tous côtés on voit nos nouveaux-nés De sang baignés. Quel horrible carnage La peur vous fait pâlir De voir, de voir, de voir ces innocents mourir
Ces innocents mourir
Esprit divin à qui tout est possible Brûlez nos cœurs de vos saintes ardeurs Ce Dieu bénin pour vous se rend possible En voulant s´incarner Le ciel, le ciel, le ciel, il prétend nous donner Il prétend nous donner
[variante dernier couplet] Esprit divin à qui tout est possible Percez nos cœurs de vos douces ardeurs Notre destin par vous devient paisible Dieu prétend nous donner Le ciel, le ciel, le ciel en venant s´incarner En venant s´incarner