Assise sur le bord de sa baignoire en ivoire, Elle attendait le soir Dans son peignoir De star mise à part, abandonnée périmée Comme un objet sacré démodé.
Elle écoutait la pluie tomber au fond du puits de sa mémoire, Elle jouait son dernier rôle celui de la statue qui s’affole; Les yeux un peu perdus, Sentiments confondus
Hey Je suis venu prés de toi Me protéger tu vois Je n’ai pas peur de la fée qui danse autour de toi Celle qu’on appelle: Indifférence
Elle a fermé les yeux Comme on fait un aveu silencieux, Poudrée comme une mèche Le cœur empoisonné par une flèche; Et puis la dynamite
Pour battre le temps, pour aller plus vite. Les paupières collées, Et le cœur atrophié, Il n’y a plus rien à voir, quand les ténèbres Frôlent un peu trop la lumière; Tu voulais t’élever plus haut que tous les oiseaux
Hey Je suis venu prés de toi Me protéger tu vois Je n’ai pas peur de la fée qui danse autour de toi Celle qu’on appelle: Indifférence
Vice et vertu jetés sur le trottoir; Tu imagines les photographes qui ouvrent les tiroirs,
Dernière intimité cambriolée Et des témoins laborieux font semblant de pleurer Dans ce pavillon clair-obscur, il n’y a que l’absence, L’absence obligatoire et des milliers de sourires, Des sourires encadrés comme des papillons épinglés sur les murs.
Hey Je suis venu prés de toi Me protéger tu vois Je n’ai pas peur de la fée qui danse autour de toi Celle qu’on appelle: Indifférence
Hey J’ai tant rêvé de ça, alors je suis venu, tu vois
Je me retrouve là si près de toi Je voulais te dire tout le mal que peut faire, la fée qui danse autour de toi Celle qu’on appelle: Indifférence.