Toutes ces inhibitions piquées sous les paupières La peur du ridicule qui se colle à la nuque Et toutes les certitudes plus pointues qu´une épingle
Et les craintes qui dorment dans le fond d´un cratère
Du venin dans les veines, du sirop dans le coeur Ne pas oser lutter contre les convenances Mais se laisser noyer dans un marais de principes Soumis comme un drogué prisonnier en Thaïlande
Hey! c´est ta vie Et tu sais que t´en as qu´une Et tu cries dans un local qui résonnes "Le rock, ici, c´est perdu d´avance!"
Et l´esprit de banlieue, à l´abri des typhons Mélange de jalousie et de timidité Conformismes éteints comme des tailleurs gris Et cette prudence chaste jusqu´au bout du désir
Et toutes ces frustrations, ces besoins d´érections De ling´rie et de muscles, la sueur chaude qui s´écoule Sous les maillots moulants des jeunes filles catholiques Qu´entretiennent leur forme en dansant l´aérobic
Un, deux, trois, quatre ! (et c´est des...) Un, deux, trois, quatre ! (et c´est des...) Un, deux, trois, quatre ! (et c´est des...) Un, deux, trois, quatre !
Un, deux, trois, quatre ! (et c´est des...) Un, deux, trois, quatre ! (et c´est des...) Un, deux, trois, quatre ! (et c´est des...) Un, deux, trois, quatre !
Et ceux qui sont emmêles dans ces a priori Dans ces permis de construire ou bien ces plans d´épargne Et ceux qui se protègent sous une grande serre Isolés, laine de verre, chlorophylle sous la neige
Membres du tennis club ou des tournois de bridge Ces losers magnifiques, ces champions déçus Qui finissent alcooliques en attendant un fils Parti dans le Pacifique et qui reviendra jamais plus
Hey! c´est ta vie Et tu sais que t´en as qu´une Et tu cries dans un local qui résonnes "Le rock, ici, c´est perdu d´avance!"
Mais tu répètes, tu aimes, tu joues c´que tu penses Mais tu répètes, tu aimes, tu joues c´que tu penses Et c´est du local rock, du local rock oh! ooh! C´est du local rock, du local rock oh! oh!
Local rock, local rock oh! ooh! Du local rock, du local rock oh! oh!