Elle chantait j´allais l´entendre Perdu au rang des trois manoirs Un timbre clair une voix tendre Cri d´amour et de désespoir Et j´écoutais dans le silence
Amour drames et amants perdus Chants de misère et de la rue Tendre romance
De la môme à Édith de puceau au palace Elle pourtant petite a tenu tant de place Ce moineau de Paris par la scène et les ondes A simplement conquis et nos coeur et le monde
De la môme à Édith et de l´ombre à la gloire Son nom a su très vite écrire son histoire Car l´enfant du pavé a forcé les palastres Pour aller partager l´éternité des astres
Elle chantait comme on respire Les choses simples de l´amour Le merveilleux comme le pire Les je t´aime comme les toujours
Disparue elle reste celle Que nous avons toujours aimée Elle survit dans nos pensées Comme éternelle
De la môme à Édith entre espoir et blessure A vivre sans limite d´espoir en déchirure Elle a brûlé ses nuits de bistrots en étoiles Alors que son génie traçait sa voie royale
De la môme à Édith de la rue à la scène Sa saga s´est écrite, et Cendrillon fut reine Mais reine sans orgueil chantant vêtue de noir Comme portant le deuil d´un passé dérisoire
Grande, elle est toujours grande Vivante en nos pensées Elle reste à jamais gravée dans sa légende