Dans les wagons Certains sourient mais d’autres pleurent quand ils vont Vers le bonheur, vers la douleur vers d’autres lieux Avec des rêves ou bien des larmes dans le fond Rougi des yeux
Ces trains qui courent Trains de l’ennui, trains de banlieue d’aller-retour Du lever tôt, du coucher tard sans horizon Et pour tous ceux qui ont perdu leurs illusions Le poids des jours
Y a des wagons Des wagons lits, wagons de nuit, où il fait bon Faire l’amour sans phrases creuses et superflues Avec une femme au hasard, femme sans nom Et inconnue