Les oiseaux sont les mains de ces femmes sans nombre Qui sont mortes emportées par un chagrin d´amour Revenant dans l´espoir de rencontrer une ombre Sur les lieux où jadis se flétrissaient leurs jours
Celui qui sur un toi légèrement se pose Brisant pour un instant son vol désespéré Et se blottit tremblant dans une triste pose Vient pleurer son amour par des cris angoissés Je suis un oiseleur et comprends leurs alarmes Ce sont mes seuls amis, comme je suis le leur Ils se confient à moi, moi pour sécher les larmes De ces millions d´amour disparus sans bonheur Je partage mon cœur D´oiseleur Je vis seul dans mon coin n´adressant la parole Qu´aux oiseaux qui chez moi viennent s´abriter Jadis, j´étais aimé, mais la jeunesse est folle J´ai refusé un cœur et il s´est arrêté Depuis je cherche en vain sa tendre âme fragile Parmi tous les oiseaux qui me tombent du ciel Pour consacrer ma vie à forger une idylle
Que nous perpétuerons dans la vie éternelle Je suis un oiseleur et comprends leurs alarmes Ce sont mes seuls amis, comme je suis le leur Ils se confient à moi, moi pour sécher les larmes De ces millions d´amour disparus sans bonheur Je partage mon cœur D´oiseleur