Comme mes armoiries Et jusqu’à mes pur-sang Qui ne sont que bâtards
Fausse ma particule Fausses mes collections Qui dans le vestibule Forcent l’admiration Mes bijoux sont factices Ainsi que mes aïeux Il n’y a que mes varices Qui drainent du sang bleu
Entre mes faux amis Snobs et sans consistance Mon orgueil s’abandonne À leurs faux sentiments Et traînant mon ennui
Dans une fausse ambiance Je ne trompe personne Et pas même le temps
Faux l’âge qu’elle avoue Faux son accent curieux Faux l’amour qu’elle me voue Faux ses longs cils soyeux Et fausse sa poitrine Et faux mes sentiments Quand je mords la mutine Avec des fausses dents