La mer à Etretat, Lorsque l’hiver fait rage A la beauté sauvage Que je retrouve en toi Sa folie tout à coup
En vagues se déchaîne Écumante de haine Mais belle malgré tout
Et toi comme la mer Furieuse sous l’orage Tu broies sur ton passage Ce qui gêne tes pas Ton cœur est plus amer Que l’eau morte des plages Et froid comme sont froids Les galets d’Etretat Les galets d’Etretat
La mer à Etretat Est sans couleur précise Tantôt bleue, tantôt grise Comme tes yeux parfois
Tranquille ou en fureur Elle court au rivage Qu’elle frôle ou saccage Au gré de son humeur
Et toi comme la mer Démente sous l’orage Tu broies sur ton passage Ce qui gêne tes pas Ton cœur est plus amer Que l´eau morte des plages Et froid comme sont froids Les galets d´Etretat Les galets d´Etretat
Mais saurai-je jamais Quel est ton vrai visage ? Celui fait à l’image
De mon espoir en toi Ou l´autre plus secret Fuyant comme un mirage Qui éclairait pour moi Les galets d´Etretat