J’aime le côté sud de ton corps Mais j’en aime aussi le côté nord J’admire ton Est Convoite ton Ouest Et de plus j’ai rien contre le reste
Qui voit tes avals et tes amonts Voudrait posséder tes lacs, tes monts Tes furieux volcans Tes grands océans Pour les dominer de temps en temps
Toi t’es ma terre, mon pays Les frontières de ma vie T’es mon sol à fertiliser, chaque jour Toi t’es mon monde à parcourir Ma planète à découvrir Pour y vivre enfin et y mourir d’amour
J’aime tes tout près et tes lointains Autant que tes sommets, tes ravins Tes gouffres profonds Tes beaux horizons
Me font souvent perdre la raison
Frôler tes collines et tes vallées Toucher tes presqu’îles et tes prés Tes lits de rivières Tes coins de désert M’incitent à y aller prendre l’air
Toi t’es ma terre, mon pays Les frontières de ma vie T’es mon sol à fertiliser, chaque jour Toi t’es mon monde à parcourir Ma planète à découvrir Pour y vivre enfin et y mourir d’amour
J’aime tes hivers et tes printemps Tes automnes et tes étés brûlants Je loue tes tonnerres
Puise en tes éclairs Tout ce qui me met l’âme à l’envers
J’aime tes pluies fines et tes grêlons Tes soleils couchants et tes typhons Tes chauds et tes froids Tes hauts et tes bas C’est inouï tout ce que j’aime en toi
Toi t’es ma terre, mon pays Les frontières de ma vie T’es mon sol à fertiliser, chaque jour Toi t’es mon monde à parcourir Ma planète à découvrir Pour y vivre enfin et y mourir d’amour