La cloche sonne et le loup est là Chez louella il trouve porte de bois La cloche sonne Il en frissonne Comme y´a personne il s´en va
Il s´en va le ventre léger Car dans ce gîte il n´y a rien à manger Pas de casse-croûte Mais sur la route Passe tout seul un berger Le loup l´aborde et disant : "Mais dis-donc Où t´en vas-tu sans troupeau de mpoutons ?" - Je m´en vais vite J´y vais tout de suite A la mairie Je me marie.
Ma future femme s´appelle Louella C´est la belle dame qui demeure tout là-bas Là où la cloche Sans anicroche Sonne quand le vent souffle en bas
Je la connais dit le loup peu faraud Elle figurait dans un conte de Perrault Une drôle d´histoire Qu´on ne peut pas croire A présent que les loups Sont doux.
C´est vrai mon frère Vas-y donc à pattes C´est sa vieille mère Qui garde les pénates Fais donc en sorte Qu´elle ouvre sa porte Pour ça Faut dire trois fois "Ouah !"
Ouah ! Ouah ! Ouah ! Ouah ! Ouah !
Je le dis cinq fois Oui, mais crois-tu que la vieille ouvrira ? Faut pas qu´je loupe Un bol de soupe Avec du lard au feu d´bois.
Le berger quitte le loup en praire Et s´en va vite se marier en mairie L´autre chez la vieille, Fait sous la treille Cinq Ouah ! Ouah ! très réussis. La porte s´ouvre et la vieille dame parait Son nez se couvre d´une dentelle de bonnet - Viens vite, loup, entre Je vois que ton ventre a besoin d´un bon dîner.
Mais dès qu´il entre Elle se jette sur lui
Lui perce le ventre D´une canine qui luit Sacré bougresse C´est une ogresse Qui le dévore à grands cris.
Pauvre Isangrin amoureux de Louella Dans un festin a trouvé son trépas Ca prouve qu´un conte Quand on l´raconte Peut évoluer pas à pas...
Et qu´une histoire Qu´on croyait finie Dans un grimoire Renaît à la vie Et qu´une grand-mère En sens contraire