C´était pendant le carnaval Je me sentais le cœur en fête J´étais amoureux sans rival De Jeannette Un jour je me suis déguisé
Lui réservant cette surprise, Au corso blanc elle était grise, Ah ! comme elle a dû s´amuser
1er refrain
Dansons, chantons voici les masques La lune a fermé les yeux Vive l´amour, soyons fantasques Soyons joyeux.
Comme ils sont beaux ces arlequins Aux broderies bariolées Murmure Jeannette soudain Désolée Hé quoi ? lui d´mandai-j´ tout de go Vous n´aimez donc pas mon costume ? « Il est idiot. » Quelle amertume
J´éprouv´ sous ma tête de veau
Je portais d´ignobles godasses Avec un´ blouse de maçon, Mais j´étais gai comm´ un pinson Comm´ un pinson rempli d´audac´ J´avais ach´té pour fair´ nouveau Un joli masque de fortune Qui pouvait bien valoir deux thunes C´était une tête de veau Une tête de veau très comique C´était une tête de veau Si douce avec un long museau.
2e refrain
Dansez, chantez, voici les masques La lune a fermé les yeux
Adieu l´amour, soyez fantasques Soyez heureux
Maint´nant j´suis seul dans la poussière Jeannette est là-bas, très loin, Qui danse avec les arlequins, Qui danse, qui danse, si fière… On ne sait ce que femme vaut. Ell´ m´a plaqué y´ a plus de charme Et je verse de grosses larmes Au fond de ma tête de veau De ma tête de veau très comique Au fond de ma tête de veau.