Venez, venez sur mon bateau C´est le plus grand, c´est le plus beau Il fait vraiment plaisir à voir C´est un charmant bateau-lavoir C´est moi qui suis le capitaine
Je me déguise en croque-mitaine Pour faire peur aux lavandières qui vont Plonger toutes nues dans la rivière Pour attraper des bouts d´savon
Quand vient le soir, je rêve un peu Je m´en vais boire au coin du feu Mais aux vendanges en Arles-sur-Tech Le bateau se change en discothèque Toute la jeunesse du pays Vient et s´y presse toute la nuit Et au p´tit jour chacun se dit au revoir Claquant des mains comme des battoirs À bord de mon bateau-lavoir !
Un jour un banquier (homme d´affaires) Tombe à mes pieds chez un notaire Il me demande si je veux de l´argent
Pour que je vende mon bâtiment Je lui répondis en délire : « La liberté, c´est mon navire Ça n´a pas de prix et je vous le dis aussitôt Vous me donnez envie de rire En voulant m´emmener en bateau ! »
Venez, venez, dans la tempête Les nouvelles vagues ont plus de dix mètres Quand le temps se gâte c´est épatant Sur ma frégate on reste content Et si demain finit le voyage Si l´on prend le chemin du garage On pourra dire « Il fallait le voir pour y croire » Chacun lui doit un peu d´espoir À ce bon vieux bateau-lavoir !
À ce baba, à ce toto, à ce la-la à ce voi-voir À ce bon vieux ballot, à ce bon vieux bavoir À ce bon vieux bateau-lavoir !
À ce baba, à ce toto, à ce la-la à ce voi-voir À ce bon vieux ballot, à ce bon vieux bavoir À ce bon vieux bateau-lavoir !
À ce bon vieux ballot, à ce bon vieux bavoir À ce bon vieux bateau-lavoir !