Toute ta vie n´est qu´une chambre Et cette chambre c´est décembre Qui la peuple jusqu´à la mort Toute la vie n´est qu´une enfance Et cette enfance est sans défense Dès que souffle le vent du nord Okahana ! Okahana ! Des p´tits bonheurs, des p´tits tracas par-ci par-là
Okahana ! Tu ne sais pas En vérité ce que veut dire Okahana ! C´est Hosanna mais en sanscrit Quand on veut exprimer sa joie avec des cris Toute sa joie ou bien ses haines Les plus lointaines de ses peines
Les premières désillusions L´existence n´est qu´un manège Et ce manège depuis le collège Tourne parfois dans une prison Okahana ! débrouille-toi Et bien rira le dernier quand son tour viendra !
Ça tourne toujours On se retrouve avec un grand besoin d´amour Il est parti le temps d´aimer J´n´ai pas compris quand la porte allait se fermer Solitude amie, aimante jamais démente, sans tourmente Tu me donnes souvent la main Tu connais au fil des heures, L´endroit où pleure dans sa demeure L´ancien bandit des grands chemins
Okahana ! Okahana ! La vie verra ce que la mort emportera