Poto, poto j´suis trop indécis Ma tête et mon cœur sont loin d´ici Du destin, je n´attends pas de signe mais J´aimerais bien une ou deux consignes Dans mon esprit sombre la folie
Tous les jours je prie pour voir ma vie embellir T´aimes quand mon rap est mélancolique Il est la bouteille et je suis l´alcoolique Je le bois tous les jours pour éviter de me démolir Cette nuit j´ai rêvé de la mort Jusqu´à ce qu´arrive l´amour J´ai jeté ma haine par dessus bord Mais elle revient comme une anaphore Constamment, constamment, constamment Face à elle je n´peux même plus faire demi-tour
J´me sens comme un putain d´bipolaire Je n´peux plus contrôler toutes mes pulsions J´ai vu dans mes yeux de la colère Et sur mon cœur des scarifications
J´ai peur de faire du mal autour de moi Le sale a pris la place de mon sur-moi Toujours à mes côtés telle mon ombre Il m´a tendu la main dans la pénombre
Le rap je l´aime à la folie Même quand il m´écarte de la foule Lorsque mes larmes montent Il les essuie dans la foulée J´ai pas de quoi être affolé Quand je lui parle je peux m´envoler Dites moi donc qui a volé Mon cœur pour mettre un glaçon à la place Dites moi donc comment combler Le manque de la souffrance, je suis las J´efface le passé qui pourtant me fascine J´ai lacéré mon cœur, et brûlé à l´acide Je l´ai laissé périr, noyé dans la tombe
Si la mort m´a appelé, je suis resté placide
J´me sens comme un putain d´bipolaire Je n´peux plus contrôler toutes mes pulsions J´ai vu dans mes yeux de la colère Et sur mon cœur des scarifications
J´ai peur de faire du mal autour de moi Le sale a pris la place de mon sur-moi Toujours à mes côtés telle mon ombre Il m´a tendu la main dans la pénombre