Les premiers jours nous manquent on a l´impression que tout s´répète comme un disque rayé par le temps J´enlève la poussière qui s´est incrustée dans le sillon de nos souvenirs emportés par le vent
La boucle se boucle comme nos mots d´amour On s´écoute comme des sourds oubliant le glamour Nos rides apparaissent, nous sommes dans la paresse On n´sort plus l´appareil, ne se rend plus la pareille Il faudrait qu´on arrête de voir la coupe pleine Parfois nos humeurs sont d´une couleur ébène Un rien peut faire perdre au roi de cœur sa reine, nan nan
Regarde comme se vide le sablier Hier encore comme toi il avait sa moitié On réalise que le temps nous a leurré On n´arrive même plus à pleurer Les derniers jours approchent, est-ce qu´on abandonne le navire Ou bien on se laisse une chance ? Veux-tu revivre les vertiges de nos premiers émois si c´est le cas Suis-moi et danse
Est-ce que les papillons d´antan pourraient renaître dans nos Ventres ? J´ai besoin qu´on les sente Est-ce que rallumer la flamme qui scintille dans nos corps pourra Faire disparaitre les cendres ? Nos cris sont silencieux, nos propos tendancieux On devrait croire en ceux, qui se sentent mieux à deux
Regarde comme se vide le sablier Hier encore comme toi il avait sa moitié On réalise que le temps nous a leurré On n´arrive même plus à pleurer
On n´peut se voir sans se décevoir, chacun se demande c´que L´autre a fait. Au lieu de se croire, de se regarder Nos reflets se noient dans le café
À ceux qui pensent, que tout se panse, dites-nous comment briser Le silence si tout perd son sens ...
Regarde comme se vide le sablier Hier encore comme toi il avait sa moitié On réalise que le temps nous a leurré On n´arrive même plus à pleurer